Une bonne idée. Un déjeuner improvisé. Un déjeuner sans thème avec un "Chef" auto-proclamé et son envie de faire des oeufs brouillés à l'huile d'Argan, et un risotto de pâtes. En apéritif, un beau morceau de parmesan (et du bon...), et pour couronner le tout, avant quelques cafés, un Saint-Félicien exquis.

Journée lumineuse, grand soleil rue Saint Simon... un brin de réflexion amène à la conclusion que le breuvage de référence serait... le vin Jaune et de trouver la bouteille qui fait bien : un Château Chalon 2005 (autant dire un nouveau-né) dans son clavelin bien tempéré... Dès l'arrivée (les grands esprits se rencontrent) elle se trouvera confrontée à son aînée (probablement des années 80... lecture du millésime impossible) et prendra place (et patience) en cave tandis que le vénérable sera ouvert et tout entier dégusté avec bonheur. Presque encore trop jeune, mais déjà tellement parfumé et complexe, il fera une alliance tout en finesse et saura rester à sa place, presque modeste, avec l'huile d'Argan. Il s'imposera avec vigueur avec le risotto de pâtes, ses saveurs aillacées et la saveur puissante du parmesan. Quant au Saint-Félicien, son association avec le vin jaune est une évidence du même tonneau (si l'on peut dire) que le sancerre jeune avec le chèvre de loire. Un grand beau repas. Qui se terminera avec quelques cafés et de beaux cigares (Montecristo Open).




Que ces moments là sont beaux et bons. Il faut prendre grande attention à savoir les renouveler sans jamais être tenté de les dupliquer. Un des grands secrets de la vie.