19 juin 2025

AUTOMOBILE CLUB DE FRANCE ... BILLET D'HUMEUR (mauvaise)

Nouvelle gouvernance ... lent glissando vers la médiocrité... dans l'ensemble des espaces de restauration : Bar Armand Peugeot comme Salle à manger des Membres, y compris au dîner... Pas un pour rattraper l'autre et une course à l'inflation qui rend le déjeuner comme le dîner indéfendables à l'instant de la facturation...

Au déjeuner un filet de bœuf vaguement poêlé, flanqué d'une purée figée et de quelques giroles pour pouvoir annoncer au menu : filet de bœuf de l'Aubrac, purée aux giroles... inacceptable. Le verre de Nuits St Georges générique ne rachètera guère la chose et le dessert conçu pour les 130 ans de l'ACF clôturera ce repas solitaire et sans âme dans une tonalité d'une infinie tristesse... de la cuisine de cantine qui contraste gravement avec les merveilles que l'on entendra une heure plus tard lors de l'assemblée générale flattant le Chef éblouissant de l'Auto, qui concourra pour le Bocuse d'Or (pluie d'applaudissements...).


Après une après midi de méditation puis d'AG menée par un Président empathique et Touvabienoviste, dîner à la salle à manger des Membres, tristement dans le prolongement du déjeuner. Les carabineros en raviole (29€) sont un désastre, plat réchauffé que rehausse le seul bon point : une petite bisque savoureuse. Le reste est probablement "du réchauffé", en tous cas indigne d'un service de restauration... A suivre le bœuf de l'Aubrac (convenablement poêlé cette fois), avec des supions et un gloubi-boulga légumineux. On demandera de retirer les supions (facile) et un légume alternatif... croyons le ou non... pas de légume alternatif ! Pas une misérable patate, une petite purée minute, quelques chose d'autre que le gloubi-boulgas verdâtre qu'après négociation on remplacera par une Carotte... une touche de génie culinaire. Tout ceci ne sera sauvé que par les soufflés au chocolat, délicieux mais qui ne justifieront pas les deux plats catastrophiques qui les ont précédés... le vin était bon (c'est moi qui l'avais apporté)...




Bref on se moque... on ose dire que les portions ne sont pas congrues (elles le sont, personne n'a eu le courage de dire en AG que les œufs mimosa qui étaient exquis, sont devenus atrocement banals, qu'il n'y a plus que deux œufs au lieu de trois et qu'ils ont parallèlement augmenté...). C'est indéfendable et d'une tristesse affligeante. Y retournerons nous ? Pas de si tôt malheureusement...