21 oct. 2017

RETOUR AUX FONDAMENTAUX


Retour d'Atlanta. La Chop's experience était vraiment un joli moment de gourmandise, les viandes USDA Prime peuvent être formidables, le sirloin en étant l'archétype pour le gourmand carnivore... de retour donc, visite sans tarder chez Hugo Desnoyer histoire de comparer... faux-filet de stature imposante, cuisson marquée-pôelée... quelques frites et une jolie salade, un verre de Givry et le tour est joué, les papilles dansent, la viande est tendre, soyeuse, juteuse et rassasiante...


Alors quoi... qui a gagné...? Eh bien personne au fond. Dans les deux cas c'est de la viande (dite) de boeuf... les produits sont tout différents, le traitement également, aucune comparaison vraiment possible. Les deux sirloins sont exquis, parfaitement cuisinés et l'on ne saurait se passer ni de l'un, ni de l'autre... sans doute, éducation oblige, se lasserait-on plus rapidement du cousin Américain mais pour autant, quel régal ce fut... toujours est-il qu'au retour, quel bonheur de retrouver ses marques...


10 oct. 2017

ARPEGE D'AUTOMNE


Les tomates sont derrières nous (ou presque), l'automne a fait son apparition, la table de l'Arpège n'en demeure pas moins joyeuse, gourmande, heureuse, autour de la cuisine légumière du Chef, inspirée, gourmande tout en apparente (fausse) simplicité, où se succèdent les tours de force (mille-feuille de betterave - sauce Béarnaise, tartare de betterave, chou farci légumier ou boulette légumière...) et les grands classique dont on ne peut se lasser (les fameuses ravioles potagères, la sauce au vin jaune tellement gourmande avec la pomme de terre fumée et la lotte marquée au feu... le chaud-froid d'oeuf)... et les presque déjà "grands classiques" (Houmous d'herbes et olive de Kalamata, Sushi légumier)... et pour couronner le tout, "le dessert de tous les desserts"... la tomate aux douze saveurs... un formidable déjeuner, une gourmandise... absolue... en bel accord avec un Ermitage 2007 de Ferraton, un brin déjà sur l'Oxydatif qui ne déméritera pas face à autant d'inspiration...













1 oct. 2017

UN TRÈS BEAU DÎNER CHEZ AURORE & ALEXANDRE ...

Bon sang quel dîner, quel beau, quel grand dîner... de très grands, des vins Hénaurmes, de belles assiettes, très joliment dressées, une belle compagnie, what else... ? D'aucuns savent reçevoir... en vraie simplicité, tout en amitié, une soirée dont on ressort avec des étoiles plein les yeux, des papilles épuisées du bonheur d'avoir dansé toute la soirée... on dirait bien "ordonnance à renouveler" mais la barre est haute... très très haute !!!


La mise en jambe est orchestrée autour de quelques craquants au fromage, et de délicieuses gougères, sorties du four... fondantes... délicates... et d'ouvrir "pour voir" un Dom Pérignon 1978, seule déception de la soirée, œnologiquement indéfendable mais une curiosité qu'aucun(e) ne boudera puisque la bouteille tout entière y passera. Tous de conclure : "une curiosité"... et de passer à table.


Pour débuter avec une salade de poulpes, agrumes, amandes et noisette, et herbes fines aussi, délicieusement dressée que gourmande et dont l'harmonique avec une Riesling Egon Müller Kabinett 2007 sera retentissante, acidularité maîtrisée, un tout petit brin de sucres résiduels, juste ce qu'il faut pour que ce soit un atout majeur et non une faute de goût. Perfect match...


A suivre un vrai, un délicieux, un risotto gourmand "de chez Gourmand", cuisson impeccable du riz (Carnaroli ?)... prosciutto di parma, trompettes de la mort et cèpes... tuerie ! ... et que dire de l'association de malfaiteurs avec un Meursault 2005 de Coche-Dury... sinon que la gourmandise et la valse des papilles commencent à se trouver atteindre un point critique... mais non... pas terminé...



Entrée dans l'arène d'un Canard cuit au sautoir, avec une purée fine de potimarrons et carottes, fondant, délicieux et le coup de grâce... d'une Tâche de 2001, hénaurme pétard diraient certains, que les commentaires les plus superlatifs sous-estimeraient encore. Une vraie merveille (de chez Merveille)... un repas tonitruant !



Jusqu'au point d'orgue d'une Pavlova aux figues et fraises, juste délicieuse, fraîche et parfumée, juste ce qu'il fallait à cet instant, accompagnée d'un merveilleux Pineau des Charentes "Prestige", jeune quadragénaire qui fait parler la poudre sur une tonalité "figues-fraises"... en parfait accord avec la Pavlova.


Euh... ce que perfection veut dire en quelque sorte... on ne trouve rien à ajouter qu'un grand, un immense Merci pour ce formidable dîner "à la maison"... (et souvent d'ajouter "en toute simplicité"... bah tiens...).


22 août 2017

Ô PRESTIGE à BAUGÉ en ANJOU


Mais où donc se trouve BAUGÉ... ? Non loin d'ANGERS, une petite (toute petite) ville médiévale, où l'on peut visiter une Apothicairerie du XVI° siècle "dans son jus", quelques splendides églises (notamment à Vieil Baugé), un joli Château... situé non loin d'un parcours de golf qui vaut le déplacement (dessin splendide, nécessitant d'avoir tous les coups dans son sac et un brin d'imagination en plus... entretien exemplaire, greens féroces)... BAUGÉ possède aussi une belle adresse gourmande, curieusement baptisée Ô PRESTIGE, Hôtel restaurant dans une petite rue médiévale, tout au calme et qui dispose même d'un parking fermé... l'hôtel est juste confortable (très acceptable mais n'est pas pourvu d'ascenseur en sorte que les impédimentas pèseront rapidement...)... le restaurant vaut qu'on s'y arrête.


Les chambres donc ne sont pas très grandes (encore que la chambre 110 soit spacieuse, ouvrant sur les toîts médiévaux), l'entretien est sans reproche, le confort est suffisant sans être superlatif. Agréables toutefois, vraiment. Si l'on arrive le Lundi, c'est jour de fermeture du restaurant, il y a intérêt alors à penser le dîner un tout petit peu à distance et éviter formellement le restaurant supposé italien tout voisin où la conception de pizzas délirantes mérite que l'on passe son chemin malgré la petite terrasse...


Mais dîner chez Ô PRESTIGE est une belle expérience, inattendue, d'une cuisine bien maîtrisée, d'un Chef qui sait ce dont il parle et qui outre ses talents "au piano", développe tous azimuts ses capacités de traiteur (paniers gourmands pour le pique-nique ou l'opéra lors de la saison de l'Opéra de Baugé... si si...)... un couple propriétaire à l'évidence très engagé dans le tourisme régional et qui entend faire parler de cette petite cité médiévale par la qualité du service (irréprochable) et des produits (délicieusement mis en assiette) qu'ils procurent... jusques et y compris sur les vins d'Anjou, jolie carte, parti pris vers la biodynamie mais de belles entrées, et un discours convaincu...


Dans l'assiette, que du plaisir... mise en route avec une tomate foisonnée, basilic et parmesan... simple et de bon goût... l'entrée sera une salade de Homard (jolie cuisson) au dressage savant mais sans céder à l'inutile, tout en simplicité, gourmandise et fraîcheur... puis à suivre un turbot rôti flanqué ici d'une écrasée de pommes de terre (délicieuse) et là d'une fricassée de légumes d'été et enfin, une glace Roquefort servie sur un lit de poires... franche réussite qui n'est pas sans évoquer un récent dîner à Fontainebleau... le Roquefort commence à rejoindre la gamme des desserts...


Et un gentil vin pour couronner l'ensemble... Hommage au Chenin, hommage à Savennières, Clos du Papillon 2006 (domaine de Baumard), juste à point. Un très beau repas, une table qui vaut que l'on s'y arrête à toute proximité d'Angers...


7 juin 2017

GRAND DEJEUNER CHEZ GARANCE



Maîtres de Cérémonie, LE Grand Échanson, les deux Guillaumes, pour un grand déjeuner, anniversaire... 60 ans de Mariage, une paille... et quelques flacons, énormes... somptueux, tous à parfaite maturité, par une faute de goût, depuis le formidable Egly 2004 jusqu'au Foreau 1989 (quel viticulteur...) en passant par Les Clos 1999 de Raveneau, droit vif et salin, calcaire à souhaits... Meursault 2000 les Rougeots de Coche Dury (un monument), et le monstre de garde, Rayas 1998... facile... délicieux, délicat, puissant juste comme il faut, portés par le charme de ces grands produits de nos terroirs, tous étaient bien... mieux que bien à l'issue d'un grand et beau repas...






... quelques langoustines juste flashées, un pigeon d'une juste cuisson irréprochable, avec une purée comme on en rêve, comme Guillaume l'a faite... et une tarte au fromage blanc, miel et rhubarbe, précis, délicat, pointu mais pas trop, perfect match avec Foreau... quel repas, quel régal... un grand, un immense Merci aux trois acolytes qui ont concocté cet instant gourmand hors le temps, hors l'espace... Bravo Garance !








14 mars 2017

DÎNER ANNIVERSAIRE A L'ASTRANCE : JUST SPLENDID

Splendide entrée en matière

Pascal Barbot excelle dans tous les registres, maîtrise absolue, cuissons parfaites, produits d'exception, truffes à pleine maturité, de beaux vins autour desquels était conçu ce délicieux dîner d'anniversaire, grands classiques ici, acidularité maîtrisée là, formidable carpaccio de Pagre... quasi de veau fondant... pigeon gourmand absolument (et une rôtie exemplaire)... un très grand repas, merveilleusement arrosé, une gourmandise absolue, un régal...

Maturité parfaite, la saison est belle...

Tartelette poire - parmesan

Grand classique parmi les classiques
Le mille feuille aux champignons, foie gras au verjus
et condiment citron.

Le carpaccio de Pagre
Acidularité parfaite. Une petite merveille

A parfaite maturité

La légine - Cuisson splendide
Beurre blanc tamarin et riz gluant

Ravioles de Daikon et un dashi de folie

Splendeur
Archétype du Chambertin

Accord parfait avec ce trio truffe, céleri
 et crème de parmesan

Le quasi de veau, beurre de chorizo

Et le pigeon à la cuisson parfaite...

Et une rôtie exemplaire.


Oui il y aura eu, bien entendu, un sorbet piment et citronnelle et une tartelette aux agrumes pour terminer ce très beau repas d'anniversaire... et voilà... les photos se sont volatilisées, mais l'essentiel demeure... Un grand Merci à toute l'équipe de l'Astrance pour ce dîner tout gourmandise et complicité.