13 janv. 2020

CAFÉ LAI'TCHA ... PERFECT BRUNCH





Café Laï'tcha... face au parvis de St Eustache, juste à trois pas du fameux "Pied de Cochon", un élégant restaurant de poche à l'ambiance toute simple, et qui décline avec une infinie gourmandise une cuisine d'inspiration chinoise, et organise des brunchs de folie... irrésistibles... gourmands et formidablement copieux... Durant la semaine, tuerie: les Wontons, sur place ou en take away une pure gourmandise ["comme à Hong-Kong" dit Chi Wah qui sait de quoi il parle...]... bistrot à géométrie variable, quand la Cheffe, Adeline Grattard tient le piano les mardi-soir au dîner... ou le reste de la semaine, restaurant ici, take away là, et durant le week end, de formidables brunchs... sous la houlette gourmande d'Élie qui assure en cuisine...


Irrésistible Polo Bao, au sucre croquant, confiture rhubarbe-coquelicot ou (surtout) caramel façon carambar... superbe entrée en matière... 


Wonton à suivre, sauce vinaigrette à la sichuanaise. Attention "tuerie"... un régal, une petite merveille de gourmandise, un trade-mark du café Laï'Tcha... on en redemanderait presque... pour un rien...


Poireaux vinaigrette mise et oeuf mimosa, le classique revisité avec une touche de chinoiserie... quelques moules de bouchot qui ont suscité quelques commentaires... disons au moins... pas indispensables.


Saint-Jacques crue, Soja, sauce mandarine-Shiso, suprêmes de Pomelos et pamplemousses, arachides concassées. Très convaincant, juste délicieux... pépite gourmande.


Sandwich de poitrine de porc confite, sauce cacahuète... on poursuit dans la gourmandise absolue... le club sandwich façon lai'Tcha... Fondant, un cochon de première classe !


Crème brûlée Lai'Tcha pour terminer l'ensemble. Un sacré brunch !


Et un petit cocktail pour mise en route (Negroni tout à fait convaincant), joli choix de beaux vins pour qui s'en sentirait l'ambition... mais aussi, les thés choisis par Chi Wah et le fameux Thé Lai'Tcha (un genre de café-thé au lait, un régal...)... Trop bon... appelle à y revenir, encore et encore...



7 janv. 2020

FEU D'ARTIFICE OENOLOGIQUE

Comme un joli démarrage sur le millésime 2020... comme une promesse, un grand moment œnologique, un dîner tout simple, autour de la table, à la maison... foie-gras, saumon, salade verte et salade de patates, fromages (Mont d'Or, fourme d'Ambert, Ossau Irati d'Estive) et quelques bouteilles pour ceusses qui aiment le vin, des purs et durs qui se sont simplement régalés ...


Ouverture sur un grand classique, l'Egly Ouriet VP (2015), une valeur sûre, une bulle dynamique mais pas trop, une belle longueur, une tonalité un brin beurrée, amande aussi... une gourmandise, salinité idéale, mise en bouche parfaite, même pour ceux qui prétendent n'aimer pas trop le champagne (et consentent -ne boudant pas leur plaisir- à avouer qu'il y a, vraiment... champagne et champagne...).


A suivre un monstre, celui qui éclairera la soirée, qu'aucun des heureux gourmands réunis ce soir là n'oubliera... le domaine d'Auvenay, pratiquement jamais ne déçoit. Les vins de Mme Lalou Bize-Leroy sont des monuments œnologiques, le Chardonnay dans toute sa splendeur. Cet Auxey-Duresses "Les Boutonniers" 2002 (898 bouteilles récoltées...) est une merveille absolue. D'une couleur exquisément concentrée, seul témoin de son millésime déjà ancien, d'une longueur en bouche impressionnante, d'une complexité délicieuse et gourmand au point qu'on pourraît le boire trop vite... mais on se retient... on savoure. Un flacon hénaurme, une merveille... un instant d'éternité œnologique.


C'était décidé, délibéré, après çà il fallait envisager de passer au rouge... et après un long débat, il a été décidé (en regard des spécificités de chaque millésime), de démarrer par 2004 et terminer par 2009... 2004 donc, clos des Lambrays. Une année un peu "maigre", un vin droit, précis, un archétype de pinot, large d'épaules, avec une robe un peu pâle, et sur les fruits rouges acidulés (cranberry, groseille). Une très belle bouteille, dont la demi-vie d'élimination témoigne de l'intérêt qu'on lui a porté... et donc d'attaquer pour terminer, un monstre en puissance...


Échezeaux "les rouges du bas" de Méo-Camuzet 2009. Ouvert déjà, mais témoignant d'un impressionnant potentiel à suivre. Cerise, framboise, fruits rouges confits... une énorme stature en bouche, aéré "à la Bourguignonne" deux bonnes heures avant dégustation. Un seigneur... Le feu d'artifice se terminera tout en simplicité, avec quelques gouttes de chartreuse verte.  Rafraichissant non ?... quelle beau moment de table et d'amitié.