26 août 2016

ABAMA - TENERIFE


ABAMA est "une vieille connaissance" reprise par le brand RITZ CARLTON depuis environs une année: complexe hôtelier de tout premier ordre qui a su mettre la barre plus haut encore qu'elle l'était au sein de l'Hôtel princeps, avec une qualité de service aujourd'hui irréprochable et un hébergement spacieux, rénové, impeccable, aux mesures exactement des besoins de chacun de ses hôtes, qu'il s'agisse des chambres situées dans le corps de l'hôtel, de vastes suites, et des villas (et des villas Tagor qui offrent de surcroit l'autonomie d'un buggy privatif)... en apparence un monstre et pourtant, comme une sensation de paix et de tranquillité au sein d'un jardin Tropical jalousement entretenu, en front de mer...




Nombreuses y sont les piscines (certaines sans enfants, d'autres plus résolument familiales et quelques piscines "réservées" pour les Tagor'villas), nombreuses aussi les activités proposées et on trouvera même pour les plus jeunes un Kid's Club opérationnel, tout à fait. Le personnel d'accueil est d'une disponibilité et d'une efficacité exemplaires et tout ici est mis en œuvre pour que le séjour soit inoubliable... il l'est. On y revient, on y reviendra...



Passée la journée au soleil de Tenerife, on profitera des restaurants nichés dans ce Resort qui propose deux étoilés au guide rouge (M.B., émanation de Martin Berasategui, triple étoilé à Lasarte Oria, et KabuKi, restaurant de cuisine que l'on dit fusion, à très nette dominante japonaise, double étoilé à Madrid...), on trouvera aussi en presque bord de mer, une belle table consacrée aux poissons et crustacés, avec une vue formidable au coucher du soleil (El Mirador), et proche le main lobby, un tout récent restaurant "à Tapas" sous la signature encore de Martin Berasategui, une autre très belle table, simple et gourmande, Ô combien... établissements auxquels il faut ajouter encore les restaurants Pampa et Verona qui proposent une cuisine internationale... sans oublier non plus un room service exemplaire et les restaurants déployés au déjeuner autours des piscines qui offrent une petite restauration de qualité...



On ne peut parler d'ABAMA sans évoquer le golf, le parcours est splendide, manucuré en toutes saisons, un vrai parcours de championnat, sur lequel on se fait réellement plaisir, depuis le practice (sur herbe et sur tapis) jusqu'au 19e trou... et il existe également pour les amateurs, une salle de sports au sein deu complexe hôtelier et à proximité du club house du golf, des courts de tennis et paddle... what else dirait certaine publicité...


3 août 2016

CERCLE INTERALLIÉ

 
Le lieu est enchanteur, les jardins permettent aux beaux jours de faire un déjeuner Parisien dans une atmosphère improbable, "comme à la campagne"... seulement voilà, cette année il ne fait résolument pas beau et force aura été de prendre le déjeuner dans la salle à manger qui, au demeurant, n'est pas dépourvue d'un charme aussi luxueux que feutré... un service irréprochable et cordial comme il se doit au sein d'un cercle où sont admis durant le mois d'Août, les membres de l'ACF par accord de réciprocité, et l'accueil est chaleureux.
 

 
La carte est gourmande, le menu délicieux, au sein duquel les entrées seront ici un melon de cavaillon, gelée au porto et Cecina Ibérique et là un carpaccio de betterave, tourteau et avocat, une réussite au dressage impeccable. A suivre un risotto au riz carnaroli, tourné dans un bouillon de bouillabaisse et gambas, irréprochable, d'une gourmandise absolue... un vrai risotto, sans peur et sans reproche... et pour finir, le chariot de pâtisseries qui est résolument exemplaire et dont on dégustera pour les gourmands une soupe de griottes et un mille feuilles aux framboises et crème pistachée.
 

 
Une bien jolie table, un bel endroit, au cœur de la rue du Fg Saint-Honoré, vrai plaisir de pouvoir profiter annuellement, un mois durant, de l'hospitalité du cercle de l'Union Interalliée.
 
 

1 août 2016

LUCAS CARTON - JULIEN DUMAS ... INSPIRÉ


Dernier déjeuner au Lucas Carton avant les "vacances"... déjeuner complice, avec un compagnon de table de qualité, Julien Dumas... très inspiré, sans hésitation, droit au but, depuis les (désormais) grands classiques du Lucas-Carton (le fameux Chou-Fleur), jusqu'aux idées les plus personnelles, et pour autant "sans faute" du début jusqu'à la fin, Tomate confite aux aromates et glacis de feuille de rose... tourteau au curry vert (tuerie), Homard cuit à la verticale et petits pois... ou encore poulpe aux griottes... si si... rouget flanqué d'une sauce aux foies de rougets et framboises (exquis)... et pigeon aux pistaches (cuisson parfaite, un délice)...





... dessert au chocolat désormais classique, lui aussi, alliant légèreté, croquant, amertume... fraîcheur aussi, le chocolat réhabilité à l'instant du dessert... et au chapitre oenologique, un splendide Meursault Charmes 2010 de chez Henri Boillot... sans faute... délice, les deux gourmands sont ressortis sur un nuage... et attendent de pied ferme "la rentrée"...