A l'angle de l'avenue Bugeaud et de la rue de la Pompe, un petit restaurant... jadis un charcutier traiteur ("Au Jambon d'York") puis le lieu fut transformé qui accueillit successivement Ghislaine Arabian, Joël Robuchon (La Table), et enfin Jean-Louis Nomicos, après son passage chez Ducasse (La Grande Cascade) et chez Lasserre... Cette enseigne des Tablettes JL.Nomicos a été rénovée, et la salle est aujourd'hui épurée, moderne, un peu bruyante malheureusement, et si l'accueil est chaleureux, le service et le timing sont plutôt approximatifs. Bref l'occasion était belle et toute simple, d'y fêter le centenaire d'une très ancienne patiente, en pleine forme, mais au petit appétit comme c'est à peu près toujours le cas à cet âge encore que... plaisir fut de constater qu'elle ne renonçait pas au vin, en connaisseur et avec un évident plaisir. Ce repas fut donc un bon moment.
Quelques zakouskis et une bisque de coquillages "en capuccino au piment d'espelette pour ouvrir l'appétit; et qui n'appelle aucun commentaire.
La cuisine dans l'ensemble est "sans secret"... et comme il était bon en cette occasion de "faire simple", la spécialité, le plat emblématique du Chef sera choisi comme "plat unique" : Macaroni légèrement gratiné au parmesan, foie gras et jus de veau, truffe noire. Un plat d'autrefois, gourmand oui... novateur non, bien exécuté; joliment dressé, en bel accord avec Lafont-Rochet 2008. Une cuisine du siècle dernier, qui ne manque pas de faire plaisir mais qui n'appelle aucun commentaire superlatif, un plat convenu, joliment exécuté.
Un brin de fromage et un très beau dessert, pour le coup quelque chose de détonant !... granité à l'absinthe, marmelade de tomates à la vanille, glace fenouil et olives confites. Pour le coup un vrai beau travail tout en gourmandise, tout en saveurs et textures. Très très bon mais dans l'ensemble... rien de vraiment convainvant... sauf que l'occasion était belle et que ces évènements sont rares ! On s'est régalés quand même !...