Adeline au yam'Tcha ne cesse de progresser, à chaque repas, une nouveauté, ou plus... un souci du détail, de plus... la sommellerie atteint un niveau consistant avec Marine Delaporte aux manettes, qui peaufine la carte des vins, et dont le conseil est de plus en plus pointu et rappelle certain sommelier de la rue Beethoven dans la recherche d'une harmonique construite et originale, sans céder a priori aux idées convenues, et on trouve sur la carte un très beau "Clos Reyssié" 2004, ample, prototype d'un Chardonnay généreux, doré, qui fera un mariage parfait avec l'ensemble du dîner.
Dîner de choc qui démarre avec une mise en bouche épurée : saumon-concombre, sandwich de truffe blance et Saint Jacques, nems (un exemple de perfection)...coquilles St jacques juste snackées, flanquées d'un tubercule meso-américain au nom compliqué, mais juste délicieux (jolie texture), et sauce XO (celle d'Adeline est juste une tuerie... un brin pimentée, juste comme il convient...)... A suivre un plat compliqué et juste délicieux : lotte, consommé de poissons, pak-choi, huîtres spéciales Gillardeau, herbe à huîtres, citron caviar et bergamote... un modèle d'équilibre et Dieu qu'il faut être équilibriste pour réaliser un tel tour de force gourmand !
Pour demeurer dans le poisson et dans la maîtrise de l'improbable : le turbot en double cuisson façon Adeline (four vapeur et wok), sauce brune (qui se contractant à la cuisson donne une texture croustifondante à l'ensemble), flanqué d'un hamburger mycélien (simple : on remplace les buns par des champignons, et la farce par une association improbable : couteaux / foie gras)... splendide ! délicieux et goûteux comme il faut !
Le faux filet à suivre, morceau de choix d'une vache de Galice, caviarisé d'une amicale façon, sur un lit d'algues (à cuisson parfaite, absolument) et carottes collection... délicieux contraste d'iode et de saveurs (et textures) bovines. Un grand plat ! Sans oublier "le fromage", plat signature que l'on adore (une deuxième tournée sera bienvenue) : la brioche tiède au Stilton et cerise Amarena (un monument !)...
Et de terminer, avec glace piment, puis une petite fantaisie acidulette, tout autour du fruit de la passion et du pomelo... un beau dessert qui témoigne aussi du travail inlassable d'Adeline qui aujourd'hui dépasse de la tête et des épaules bien des double-étoilés, Parisiens et d'ailleurs. Un bonheur à chaque fois renouvelé, il faut y aller, encore et encore ! Un mot en conclusion : Merci !
Pour demeurer dans le poisson et dans la maîtrise de l'improbable : le turbot en double cuisson façon Adeline (four vapeur et wok), sauce brune (qui se contractant à la cuisson donne une texture croustifondante à l'ensemble), flanqué d'un hamburger mycélien (simple : on remplace les buns par des champignons, et la farce par une association improbable : couteaux / foie gras)... splendide ! délicieux et goûteux comme il faut !
Le faux filet à suivre, morceau de choix d'une vache de Galice, caviarisé d'une amicale façon, sur un lit d'algues (à cuisson parfaite, absolument) et carottes collection... délicieux contraste d'iode et de saveurs (et textures) bovines. Un grand plat ! Sans oublier "le fromage", plat signature que l'on adore (une deuxième tournée sera bienvenue) : la brioche tiède au Stilton et cerise Amarena (un monument !)...
Et de terminer, avec glace piment, puis une petite fantaisie acidulette, tout autour du fruit de la passion et du pomelo... un beau dessert qui témoigne aussi du travail inlassable d'Adeline qui aujourd'hui dépasse de la tête et des épaules bien des double-étoilés, Parisiens et d'ailleurs. Un bonheur à chaque fois renouvelé, il faut y aller, encore et encore ! Un mot en conclusion : Merci !